Structure coordinatrice
LA COMPAGNIE D’AVRIL
LA COMPAGNIE D’AVRIL
ELISE TAMISIER
Née en 1980, Elise Tamisier dirige la {{[Compagnie d’Avril->structure822]}} depuis 2011. Elle est basée à Marseille où elle travaille comme réalisatrice et photographe.
_ Son travail s’articule autour d’une réflexion sur la manière dont s’exprime l’individualité dans un environnement social donné. Sa première exposition avait pour thème l’urbanisme et la place de l’individu dans la ville, à partir de photographies prises à Liverpool et à Grenade. Le développement de ses travaux aboutira à son premier film [SANS SOMMEIL->http://compagnie-avril.com/?p=110] (2010), documentaire expérimental de court-métrage sur la ville de Paris, basé sur une session de prise de vue et de son de 24h.
_ Elle réalise depuis 2012 une série de documentaires sur des réalisateurs participant aux « ateliers courts » organisés par le collectif de comédiens la Réplique : {Guiraudie côté cour(t)}, {Dridi côté cour(t}) et écrit un documentaire sur l’île de Naoshima au Japon (UTOPIE NAOSHIMA) avec la réalisatrice Claire Laborey.
_ Elle collabore régulièrement à des projets comme photographe (pièces de théâtre «Le Pélican», « Gross » et « Acte Vegas », de Geoffrey Coppini, 2006 et 2010 ; exposition aux Rencontres //01 à Aix-en-Provence 2006 et //02 à Marseille 2008), ou comme assistante réalisatrice (Alter Ego, de Jérôme Nunes ; La Mort en son jardin, de Jean-Laurent Csinidis).
Ce projet est la quatrième édition des ateliers de programmation de la Compagnie d’Avril sur le territoire de Martigues et propose cette année de travailler autour d’une question essentielle qui se pose au spectateur de cinéma documentaire : quels liens entretient le cinéma documentaire avec la fiction ?
Ce projet a été soutenu par le dispositif Passeurs d’Images (CD13, Région PACA, DRAC PACA) et la Ville de Martigues.
_
La question du lien entre fiction et documentaire s’est posée dans toute l’histoire du cinéma, de Nanouk l’Eskimau jusqu’au plus récent Faites le mur, de Banksy (2010). Mais quelle est la part documentaire dans les films de fiction ?
Plus récemment, cette question s’est posée dans des films de fictions qui s’approprient l’esthétique du documentaire, ou qui font jouer leur propre rôle à des citoyens. C’est le cas par exemple du film Cleveland contre Wall Street. La sélection de films proposée s’articule autour de ces questions, qu’il devient de plus en plus urgent de se poser dans une société où l’image est omniprésente, et où la question de la vérité des images se pose sans cesse.
Déroulé
– Partie programmation
Les participants de l’atelier ont assisté à la projection de films documentaires sélectionnés par l’intervenante. A l’issu de chaque projection, elle a proposé un temps de parole et d’échange où plusieurs axes de travail ont été explorés, en favorisant la réflexion sur le travail de réalisation, le point de vue du réalisateur et sa place par rapport au sujet.
Liste des films visionnés
Nanouk l’Eskimau – Robert Flaherty – 1h20
Close Up – Abbas Kiarostami – 1h40
Les Minutes Lumière – Frères Lumière
Gbanga Tita, la calebasse de Dieu – Thierry Knauff – 7 min
Traversées – Antoine Danis – 8 min
L’Illusionniste – Alain Cavalier – 12 min
200 000 fantômes – Jean-Gabriel Periot – 10 min
Eut-elle été criminelle ? – Jean-Gabriel Periot – 6 min
Reconstitution – La compagnie d’Avril – 7 min
Espace – Eléonor Gilbert – 14 min
La soufrière – Werner Herzog – 30 min
Ceci n’est pas un film – Jafar Panahi – 1h15
Hillbrow – Nicolas Boone – 33min
– Partie réalisation
En deuxième partie d’atelier les participants ont réalisé un courts-métrages en lien avec la thématique. Ils ont en particulier utilisé le travail sur les archives. Le film réalisé est intitulé La femme qui marche.
– Soirée de projection
Les participants ont sélectionné un programme de six courts-métrages pour la soirée de projection au cinéma Jean Renoir qui a eu lieu le 16 mai 2017 :
4 Minutes Lumière des Frères Lumière
Gbanga Tita, la calebasse de Dieu de Thierry Knauff
200 000 fantômes de Jean-Gabriel Periot
Traversées d’Antoine Danis
L’Illusioniste d’Alain Cavalier
La femme qui marche, le film des participants de l’atelier à découvrir ci-dessous.