Structure coordinatrice
ALHAMBRA CINEMARSEILLE
ALHAMBRA CINEMARSEILLE
AURELIA BARBET
Réalisatrice indépendante, intervenante artistique.
_ Artiste associée du {[Théâtre de la Cité->structure909]}.
REGIS SAUDER
Réalisateur
Régis Sauder est né en 1970, à Forbach et vit aujourd’hui à Marseille. Après des études de neurosciences, il s’oriente vers le cinéma documentaire. Il réalise de nombreux films dont deux long-métrages sortis en salles. Il a également réalisé des installations pour le théâtre et les musées. Il est actuellement vice-président de l’{Association pour le Cinéma Indépendant et sa Diffusion}.
{{Quelques titres}}
_ {Etre là}, long-métrage documentaire, 2012
_ {Nous, princesses de Clèves}, long-métrage documentaire, 2011
_ {Epopée du grand Nord}, scénographie et installation vidéo, cie L’entreprise- François Cervantes, Scène Nationale du Merlan, création juin 2015.
JEAN FRANçOIS COMMINGES
Auteur-réalisateur de courts-métrages et documentaires.
_ Scénariste de fiction
_ Cinéaste intervenant auprès de collégiens et lycéens.
_ Artiste associé du {[Théâtre de la Cité->structure909]}.
{«Adapter la démarche documentaire aux contraintes de la vie scolaire,
respecter l’idée d’un atelier collectif, où rien de ce qui sera vu, dit et créé ne sera inconnu des participants, recréer la liberté de parole et de jeu dans l’artifice du cadre pédagogique, faire de chaque atelier un film, et qui inclut dans son dispositif même, les conditions dans lequel il a été réalisé,…, tel est selon moi, le contrat moral du cinéaste intervenant.
Depuis quatre années environ, je creuse au fil des ateliers, une esthétique documentaire, non loin de l’autofiction. Et dont le principe consiste à recréer, dans une logique de « studio » un espace de vie connu de tous. Soit lié à notre quotidien d’élève, soit lié à des évènements passés et vécus, soit encore lié à des thématiques communes, des problématiques adolescentes, voire des questions philosophiques,…, et suffisamment dignes d’intérêt, pour qu’elles soient l’occasion de mises en scènes, où l’on s’amuse, invente ou revisite ce que l’on croit déjà savoir, de soi ou de l’autre, d’ici ou d’ailleurs,…,
A l’aide d’un mini-studio, constitué notamment d’un drap blanc en guise d’écran, de draps noirs pour la pénombre, d’un vidéoprojecteur pour camper nos décors et de quelques lampes pour éclairer les interprètes,…, nous transformons la classe en un laboratoire cinématographique.
Derrière l’écran, des ombres. Devant, des personnages (enfin) détachés de leur environnement quotidien… La fable peut commencer !»}
ÉMILIE AUSSEL
Émilie Aussel est née à Montpellier en 1980. Elle a suivi des études d’arts aux Beaux-Arts de Montpellier et à la Villa Arson à Nice, et a terminé sa formation en cinéma au Fresnoy – Studio National.
Après avoir réalisé des vidéos, des court-métrages, des installations multi-écrans, son travail personnel a évolué vers un cinéma plus narratif. Elle a aussi fait des installations vidéos pour des spectacles de danse, musique et théâtre.
_ Depuis 2009, elle a réalisé trois court-métrages sur la jeunesse et l’expression de ses sentiments : « L’ignorance invincible », « Do you believe in rapture? » et « Petite blonde ». Elle développe actuellement son premier long métrage « Mourir Jeune » avec la société Shellac et réalise un nouveau moyen-métrage « En amour ».
KARINE FOURCY
Metteure en scène (Compagnie Traversée(s) Nomade(s))
Karine Fourcy rencontre l’espace du théâtre à 19 ans, alors qu’elle poursuit sans conviction des études d’économie à Grenoble. Une rencontre forte, essentielle, qui l’amène à suivre différentes formations en théâtre et en danse à Grenoble, à Montréal, puis à Paris au Studio Alain de Bock. Le théâtre l’accompagne ensuite à Marseille où elle décide de s’installer en 1999. Là, elle rencontre notamment la compagnie Alzhar avec laquelle elle travaille pendant quelques années, le Collectif Images-à-mots avec la plasticienne Neli GUEORGUIEVA et la chanteuse Annabelle PLAYE pour des performances poétiques à Marseille, Paris et en Bulgarie. D’autres rencontres nourrissent son parcours, particulièrement William PETIT, Pierre DEBAUCHE, Pipo DEL BONO, Graham FOX, Jack WALTZER, Nina DIPLA, Yasmine HUGONNET et Maxime IANNARELLI, Eric HOUZELOT, Guy LACAIRY.
Elle propose des ateliers dans différents lieux (lycées, collèges, établissement pénitencier pour mineurs, foyers sociaux, théâtres…) qui sont toujours des moments de rencontres, de création et de transmission. Elle travaille en lien avec des professeurs, des éducateurs, des éducateurs PJJ. Elle propose également des ateliers avec des femmes issues de la prostitution au sein de l’Amicale du Nid à Marseille pendant quatre ans.
« Mon théâtre s’intéresse aux autres, à leur vision du monde, même si en devenir, sans mots, parfois, mais toujours avec des gestes qui échappent, auxquels je suis attentive et dont je suis traversée. Ce qui m’intéresse c’est ce qui naît du plateau, des pensées, des corps, du mouvement, de la relation et des questionnements que nous avons ensemble. Mes mises en scène sont souvent épurées, sans décor, ni costume, juste l’espace vide, dessiné par les corps en mouvement, les mots, la lumière et le son. »
_ Karine Fourcy
LIONEL PARRINI
Artiste / Directeur Artistique de Tortutrankil
_ Dramaturge, scénariste, poète, Lionel Parrini expérimente différentes formes d’écriture… Très séduit par les expériences artistiques pluridisciplinaires, il travaille en collaboration avec des auteurs, réalisateurs, comédiens, photographes, peintres, sculpteurs. Il est par ailleurs président de l’association Tortutrankil à Gardanne (production de spectacles vivants, ateliers théâtre) et cofondateur de Darpar lms (production sauvage de lms).
_ Depuis quelques années il répond aux commandes d’écriture et anime des ateliers d’écriture et de création cinéma (accompagnement écriture scénario en groupe et réalisation de court-métrages collectifs).
MAXIME CARASSO
Maxime Carasso est Comédien, auteur et metteur en scène, il est l’un des fondateurs du collectif [ALZHAR ->http://alzhar.eu] avec Jeanne Poitevin et Sébastien Bretagne.
Transmission : Ecoles de la région, collèges, écoles primaires, Prison des Baumettes. Notre travail, notre écriture restent à l’écoute des lieux des gens qui les accueillent. Ils bougent, écoutent et se déplacent physiquement intellectuellement et émotionnellement. Artistiquement donc.
À Marseille, des collégiens du 10e arrondissement sont partis à la découverte de la vie passée de parents ou de proches dont ils se sont inspirés pour imaginer des créations artistiques (audiovisuelles et spectacle vivant).
Cet atelier a été mené avec la complicité des enseignants Anne Tesson (professeur de français) et Marie Bornhauser (professeur documentaliste) et Anthony Defois (professeur de français) et Olivier Moal (professeur d’histoire-géographie)
Paroles de la coordinatrice du projet
Auteurs Solidaires a confié à l’Alhambra la coordination et le suivi de la première édition de cette opération unique sur le territoire. L’aventure a démarré fin septembre 2016 et s’est terminée fin mai 2017, avec une restitution à l’Atelier des arts mêlant vidéo et spectacle vivant.
o Collège Louise Michel
> auteurs audiovisuels : Emilie Aussel et Régis Sauder.
> auteurs spectacle vivant : Karine Fourcy et Lionel Parrini.
o Collège Pont-de-Vivaux
> auteurs audiovisuels : Aurélia Barbet et Jean-François Comminges.
> auteur spectacle vivant : Maxime Carasso.
Le bilan de cette opération est très positif. Les élèves auront vécu une aventure exceptionnelle, et certains se seront totalement révélés.
Un documentaire retraçant l’aventure, Au fil des ateliers, a été réalisé par Jean-Michel Pérez. Il a été projeté à l’Alhambra le 13 novembre en présence d’élèves et de familles.
Un DVD a été édité et distribué à tous les élèves et partenaires, avec les captations des spectacles, les films, le documentaire de Jean-Michel Pérez et des photos.
> Le documentaire est consultable sur youtube
Retours d’Anne Tesson, enseignante
» Tout au long du projet, on a pu assister à la transformation de certains élèves qui ont gagné en confiance en soi, en amour de soi.
Certains élèves ont vraiment découvert leur ascendant et leur histoire. Un des réels points forts de l’aventure a été de permettre aux élèves de travailler avec autant d’auteurs, aux personnalités et champs d’actions différents, et avec autant d’adultes encadrants en même temps. «
Retours d’élèves
«Au début ce n’était pas facile : raconter quoi ? Les profs ont commencé à donner des idées. Je ne voulais pas aller sur scène, notamment parce que je bégaie. Mais au final, à force de travailler, j’ai finalement accepté. Il y a eu une phase de découragement, mais les auteurs m’ont dit que j’étais la lumière et que si je ne venais plus c’était la fin. En plus j’étais partagé entre le projet et mon championnat de foot.»
«Le projet a apporté le respect entre les élèves car ils avaient alors conscience des histoires difficiles des uns et des autres.»
«Ce projet m’a permis :
– d’en apprendre plus sur les origines de mes collègues
– de s’exprimer à l’oral
– de vaincre ma timidité grâce au théâtre
– d’être en contact avec les gens
– de rencontrer les auteurs
– de prendre du plaisir
– monter sur scène devant un public, grâce aux auteurs.
«Les auteurs étaient accueillants, chaleureux. Ils nous ont accompagnés et nous ont aidés à porter un regard sur le monde.»
Martial, Nesrine, Giany, Anissa, Ikram
Projet du fonds Auteurs solidaires avec le soutien de la SACD, Google, la Fondation France Télévisions et les soutiens locaux de la Délégation Académique à l’éducation Artistique et Culturelle (DAAC) d’Aix Marseille, les Collèges Louise Michel et Pont-de-Vivaux, la Mairie du 9e et 10e arrondissement, le Centre social de la Capelette et le Théâtre l’Atelier des Arts.