Structure coordinatrice
CINAMBULE
CINAMBULE
MAEVA TRAPON
Médiatrice culturelle et intervenante cinéma d’animation
SYLVAIN PARISI
Réalisateur et intervenant à [l’association ARPEJ->http://arpej13.com/1,1,Accueil,fr.html] où il mène des ateliers de pratique Cinéma et Vidéo à Marseille.
MARION ELLENA
Lors d’une semaine banalisée à la fin de l’année scolaire, Cinambule a proposé un atelier de réalisation aux élèves sous la forme d’un clip d’animation.
Cet atelier a été mené avec la complicité d’Annick Reynard et Lidia Haas, enseignantes au collège et au lycée.
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Paroles de l’intervenante
«Cette année, la trentaine de courageux ayant choisi de se plonger dans le monde du cinéma se sont confrontés à… la peur ! Qu’est-ce-qui nous fait peur au cinéma ? Quel procédé permet de nous effrayer ?
Pour se mettre dans l’ambiance, les élèves ont vu quelques extraits de films : de Nosferatu à Shining , en passant par Le Hérisson dans le brouillard , La Féline et quelques photos des monstres les plus célèbres, les frissons ont commencé à gagner la salle !
Ce fut aussi l’occasion d’aborder plusieurs éléments et procédés cinématographiques permettant de nourrir l’imagination des jeunes, pour l’écriture de leur scénario et la réalisation de leur film : les ombres, la nuit, la musique, les gros plans, les expressions du visage, le suspens, le hors-champ…
Une fois son souffle retrouvé, le groupe s’est séparé en deux, l’un se lançant dans la prise de vue réelle et le jeu d’acteurs, l’autre s’aventurant sur les voies du cinéma d’animation, chacune s’attelant à un scénario plein d’effroi…
Pour les explorateurs de l’animation, trois groupes se sont détachés pour que chacun écrive son récit. Les jeunes n’ont pas manqué d’imagination. Ils ont élaboré l’histoire d’un géant mangeur d’hommes avec un robot et son animal de compagnie, poursuivis un temps par un fou dans un univers citadin et labyrinthique ; d’autres ont inventé un scénario où une souris mutante et cannibale réalise son rêve de devenir humaine dans un laboratoire hanté ; le troisième groupe a mis en scène un petit monstre machiavélique prenant vie et attaquant son dessinateur de manière surprenante dans une atmosphère inquiétante. Utilisant tout particulièrement la technique du papier découpé, certains ont aussi créé en pâte à modeler, en dessin animé et se sont mis en scène avec la pixilation ! Sans oublier l’enregistrement de voix, de bruitages et le choix de musique pour intensifier la peur dans leurs court-métrages…
Le dernier jour, pour le spectacle de fin de semaine au collège, ils ont présenté leurs films devant les autres jeunes… et n’ont pas manqué d’en faire trembler quelques-uns !»