2017 — ATELIER CINEMA EXPERIMENTAL – LA SPHÈRE

Structure coordinatrice

L’ECLAT

Intervenant•e

STEPHANE CODA
Réalisateur, photographe, cadreur, monteur.

NATALIJA JUKIC
Animation des ateliers, développement de projets, recherche des publics

CLAUDE VALENTI
Photographe, graphisme, communication et animation des ateliers

Descriptif

Dans le cadre de la biennale MOVIMENTA, Il était un Truc… & L’ECLAT ont invité à plonger dans des univers visuels et sonores en tous genres et expérimenter des nouvelles techniques de fabrication d’images et de sons, à coups d’inventions et d’expérimentations cinématographiques sous la direction de François Vogel et du groupe Benjamin Fincher.

  • Dates: Novembre 2017
  • Durée de l’atelier : Deux journées de découvertes et de création
  • Lieux : Villa Arson (Nice)
  • Intervenant(s) artistique(s) : Amélie Masciotta, Stéphane Coda, Natalija Jukic et Claude Valenti
  • Public : Une vingtaine de personnes (professionnels invités par L’ECLAT, professeurs, passionnés, parents/enfants, adolescents, étudiants, habitants du quartier, de la ville…)

Paroles de l’intervenante

«Forts de nos 3 précédentes expériences menées sous cette forme libérée depuis le lancement de notre association, nous avons re-nouvelé l’aventure en produisant une création sonore et visuelle sous la coupe du réalisateur François Vogel et sa technique du 360°, et du musicien-compositeur Benjamin Fincher pour la conception d’un design sonore se jouant du lieu partenaire d’accueil, la villa Arson et son architecture brutaliste.

2013

Réalisation du clip Les Otaries d’Arne Vinzon sous la spatule du Professeur Kouro et sa pratique de la Pâte à Modeler.
2014

Réalisation du clip de La Doublure, avec Eric Bernaud et ses géniales constructions, les Systèmes D, lors d’un atelier de trucages visuels en direct, avec les techniques de la surimpression naturelle et du Mate Painting.
2015

Réalisation du clip Kamishibai de Benjamin Fincher sous la forme d’une création participative grâce à la pratique du cinéma sans caméra (peinture, grattage, javellisation…)

Nous sommes partis pour cette quatrième envolée, sur la réalisation d’un poème visuel, à partir d’un texte de Christophe Tarkos *. Le film monté dans la foulée, fut projeté sur grand écran en fin de session.

>> Une web télé locale associative, participative et citoyenne, Télé Chez Moi, a suivi cette aventure : à découvrir ici!


* Christophe Tarkos, 1963-2004, est un poète marseillais.

Il organise un travail de sape de la langue ; une poésie de la dé-construction ; il s’attaque au langage dans sa matérialité et effectue un travail de nomination, ou re-nomination, et de rumination, en soumettant les mots à une sorte d’incantation ou de psalmodie, les malaxant en une sorte de purée de sons : le pâte-mot. Il aboutit ainsi à une sorte de superficialité de la langue, n’ayant d’abord qu’à proposer sa matérialité : paradigmes, grammaire, sons. C’est l’agencement et le montage qui donnent ensuite cette impression d’emportement, ou d’étouffement dans les méandres des rythmes. Son écriture n’est pas étrangère aux recherches du 20ème siècle sur la linguistique : grammaires génératives et transformationnelles.

«Je suis un poète qui défend la langue française contre sa dégénérescence, je suis un poète qui sauve sa langue, en la faisant travailler, en la faisant vivre, en la faisant bouger.»

Vidéo