Structure coordinatrice
ASSOCIATION BASILIC DIFFUSION
ASSOCIATION BASILIC DIFFUSION
CLEMENT DORIVAL
Réalisateur
_ Membre de l’association Anamorphose
Clément Dorival est un auteur-réalisateur engagé dans un cinéma qui interroge le réel. Il partage son temps entre la réalisation ({Les yeux fermés}, réalisé avec Christophe Pons), l’écriture ({Images en mémoire, images en miroir}, livret-DVD édité par le CNC ; {[9m2 pour deux->ressource619]}, Chronique d’une expérience cinématographique en prison), la direction de workshops de cinéma ({Images en mémoire, images en miroir}, production Lieux Fictifs – INA – Marseille Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture) et l’enseignement (chargé de cours à l’Université de Provence).
_ A travers ces différents modes de création et de transmission, il cherche à raconter les marges du monde et les rencontres avec l’autre sous un angle esthétique, politique et poétique.
SABINE ALLARD
Sabine Allard, de l’atelier du Baignoir, est graphiste, illustratrice et dessinatrice.
La Fabrique d’Images Animées, est un programme de 2 séries d’ateliers de création d’images animées très différents, sur le thème du déplacement, proposé à un groupe de collégiens de la Tour d’Aigues.
Ces ateliers ont été réalisés grâce à la complicité d’Estelle Albano, professeur de français au collège Albert Camus et au soutien de la Communauté de Commune de Cotélub.
Contexte
Le groupe est divisé en deux, 15 jeunes travaillent à la création d’un film d’animation à partir d’interviews sonores réalisées dans le village, et les 14 autres élaborent des autoportraits à partir d’outils numériques du quotidien (Smartphone, tablette, webcam).
Nous avons rencontré un problème de taille au démarrage de notre projet, le recrutement des participants à nos ateliers. Difficile de constituer un groupe de collégiens assidus, même en communiquant au sein de leur collège, et en proposant des ateliers dans un lieu dédié à la jeunesse (Le Transfo) qu’ils fréquentent régulièrement.
Plusieurs difficultés se sont présentées à nous :
– un temps d’atelier durant la semaine, problème d’emploi du temps
– des déplacements accompagnés (bus scolaires, parents en voiture), laissant peu de place au libre arbitre des jeunes.
– un nouveau projet, une équipe inconnue, peu d’enfants se sont risqués à la nouveauté.
Une professeure de français nous a alors proposé, d’intégrer le projet de la Fabrique à l’emploi du temps de sa classe de 5e, à la rentrée 2016, tous les mardis matin.
Une aubaine pour nous ! La possibilité de faire connaître les projets de la « Fabrique » au sein du collège, de montrer le travail réalisé, et de proposer de poursuivre les ateliers en 2017 indépendamment du collège, au Transfo.
Déroulé
Chacune des 2 séries d’ateliers a démarré par la projection d’un film au cinéma le Cigalon réalisé par l’intervenant référent.
Les objectifs de la « Fabrique » sont de faire découvrir des pratiques artistiques singulières qui mènent à la réalisation de films documentaires et témoignent du large champ d’expression visuelle possible, et de faire travailler les jeunes « à la manière de » l’artiste ou réalisateur intervenant. Une immersion dans l’univers des 2 intervenants s’était donc imposée comme point de départ aux ateliers de pratique. Cette introduction à la pratique a été essentielle à la bonne compréhension du projet par les jeunes, en effet, elle leur a permis de rentrer tout de suite dans le vif du sujet, le cinéma (certain n’y avait jamais mis les pieds), l’intervenant et son travail (2 découvertes), et la discussion autour du projet même de la « Fabrique ». Ce fut un premier temps fort.
Les ateliers qui ont suivi ont plutôt bien fonctionné, d’un côté une pratique orientée vers les arts plastiques (film d’animation), et de l’autre un travail liés aux outils numériques (La Maison et le Monde)
Aucun problème du côté du film d’animation et du projet de Sabine Allard, du côté de celui de Clément Dorival, nous nous sommes heurtés au manque de maturité des élèves (surtout les garçons !), qui n’ont pas l’habitude d’être mis en situation de responsabilité.
En effet, entre chaque atelier nous leur confions à chacun des téléphones portables dont ils sont responsables et avec lesquels ils doivent filmer et nous rapporter des images la fois suivante issues d’exercices d’autoportraits élaborés au sein des ateliers. Lors du dernier atelier seulement la moitié des élèves ont ramené les téléphones, nous avons donc passé beaucoup de temps à recadrer les jeunes, et avons repris avec eux les objectifs de départ.