Les « Ateliers » tels qu’ils existent aujourd’hui sont le résultat d’une histoire et d’une présence quasi continue de l’image en prison depuis 1987. Cette histoire s’appuie à la fois sur le parcours artistique et professionnel de deux cinéastes, Caroline Caccavale et Joseph Césarini et sur une politique publique qui a rendu possible le développement d’un dispositif complexe, prenant en compte la double nature du cinéma, art et industrie, et les difficultés inhérentes à la formation en milieu carcéral.
Fondé en 1994 par Caroline Caccavale et José Césarini (réalisateurs indépendants), Lieux Fictifs est un espace collaboratif de création et d’éducation sur l’image.
Les projets d’éducation et de création mis en place sont réalisés en grande partie avec des personnes placées sous mains de justice, en prison, en milieu ouvert mais aussi avec d’autres publics et territoires dont les universités, grandes écoles, lycées, foyers, MJC, centres sociaux, centres d’éducation et d’insertion. Ces territoires sont souvent reliés les uns aux autres, autour de projets communs.
Depuis une dizaine d’années, Lieux Fictifs s’est engagé dans plusieurs projets en Europe et en Méditerranée (Italie, Espagne, Allemagne, Norvège, Slovaquie, Croatie, Liban). En particulier sur ce territoire européen, plusieurs dimensions sont développées : la recherche et la formation, à travers des échanges de pratiques entre artistes et institutions, la mise en œuvre de rencontres publiques et de workshops, l’élaboration d’outils innovants d’éducation, de formation et d’évaluation.
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